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L’affacturage, qui est l’une de ces techniques, implique une transaction financière unique dans le cadre de laquelle une entreprise vend ses
créances à une institution financière spécialisée, souvent appelée «société d’affacturage». En revanche, l’assurance-crédit fait intervenir le
transfert du risque de crédit d’une entreprise à une compagnie d’assurance, la protégeant ainsi contre les pertes potentielles résultant de la
défaillance d’un client.
Cette note se penche sur les domaines de l’affacturage et de l’assurance-crédit, en mettant en lumière leurs particularités, leurs avantages
et leurs risques. En explorant ces outils financiers, nous souhaitons fournir des informations précieuses sur la manière dont ces techniques
d’intermédiation peuvent être exploitées pour renforcer la stabilité financière et promouvoir la croissance.
Techniques d’intermédiation – L’AFFACTURAGE
L’affacturage (factoring en anglais), une technique financière utilisée par les entreprises du monde entier, permet de convertir les créances en
liquidités immédiates. Dans cette partie, nous explorerons les aspects fondamentaux de l’affacturage, depuis sa définition et son processus
jusqu’à ses particularités.
Définition et principes de base
L’affacturage, souvent appelé financement de créances, est un arrangement financier dans le cadre où une entreprise vend ses factures ou ses
créances impayées à une institution financière spécialisée appelée «factor». En échange de ces créances, la société d’affacturage effectue un
paiement anticipé, couvrant généralement une part importante de la valeur de la facture, offrant ainsi à l’entreprise vendeuse des liquidités
immédiates.
Processus d’affacturage
Le processus d’affacturage comporte plusieurs étapes clés :
• L’accord : L’entreprise qui recherche des services d’affacturage conclut un accord avec une société d’affacturage (ou un factor). Cet accord
définit les conditions, notamment le taux d’avance (le pourcentage de la valeur de la facture payée à l’avance), la commission d’affacturage et la
durée de l’accord.
• Présentation de la facture : L’entreprise génère des factures pour les biens ou les services fournis à ses clients comme d’habitude.
Au lieu d’attendre les conditions de paiement habituelles (par exemple, net 30 jours), l’entreprise soumet ces factures à la société d’affacturage.
• Paiement anticipé : Dès réception des factures, le factor évalue la solvabilité des clients et la qualité des créances. Sur la base de cette
évaluation, la société d’affacturage accorde une avance immédiate, la plupart du temps comprise entre 70 % et 90 % de la valeur de la facture.
• Recouvrement : La société d’affacturage se charge de recouvrer les paiements des clients figurant sur les factures. L’entreprise est donc
par cette occasion, déchargée de la tâche fastidieuse et parfois incertaine de la recherche des paiements en souffrance.
• Règlement : Une fois que les clients ont réglé leurs factures, le factor déduit ses frais, qui peuvent inclure des frais d’escompte et des frais
de service, et transfère le montant restant à l’entreprise. Ce paiement final est appelé «réserve».
Techniques d’intermédiation – L’ASSURANCE-CREDIT
L’assurance-crédit représente un outil financier qui permet aux entreprises de se protéger contre le risque de crédit et d’améliorer leurs pratiques de gestion du crédit dons cette partie, nous donnerons un bref aperçu de l’assurance-crédit, de son processus et de ses principales caractéristiques.
Définition et principes de base
L’assurance-crédit, également connu sous le nom d’assurance-crédit commercial ou d’assurance des comptes clients, est un accord financier par lequel une entreprise achète une couverture d’assurance pour se protéger contre le risque de non-paiement de la part d’un client. Elle sert de protection contre les pertes financières potentielles qui peuvent survenir si les clients ne remplissent pas leurs obligations de paiement.
Processus de l’assurance-crédit
Le processus d’assurance-crédit comporte plusieurs étapes clés. Dans un premier temps, l’entreprise qui a besoin d’une protection contre le risque de crédit prend contact avec un fournisseur d’assurance. L’assureur évalue les clients de l’entreprise, ses politiques de crédit et sa stabilité financière afin de déterminer le niveau de couverture approprié. Les primes sont calculées sur la base de ces évaluations et peuvent varier en fonction du secteur d’activité, du risque de crédit du client et des limites de la police. Une fois la police en place, l’entreprise accorde des crédits à ses clients comme d’habitude, sachant qu’elle est protégée. En cas de défaillance d’un client, l’entreprise dépose une demande d’indemnisation auprès de l’assureur, en justifiant le sinistre par des documents. Après approbation, l’assureur rembourse l’entreprise jusqu’à concurrence des limites de la police, ce qui constitue un filet de sécurité en cas de non-paiement.
© Article rédigé par votre équipe VNCA.